La Naturopathie française trouve ses sources en Grèce antique, tout comme la médecine allopathique, en suivant les pas d’Hippocrate de Cos. Vous savez bien, le fameux serment d’Hippocrate 🙂
Le naturopathe a à cœur d’intégrer certaines pensées fondamentales à sa pratique:
1. « primum non nocere » : d’abord ne pas nuire. Les conseils naturopathiques minimisent le risque d’effets secondaires et évitent de ne supprimer que les symptômes.
2. « vis medicatrix naturae » : la voie de la nature guérisseuse. La naturopathie reconnait qu’il existe des processus d’auto-guérison chez l’être humain et a pour objectif de supporter, voire améliorer ce processus.
3. « tolle causam » : identifier la cause à l’origine des troubles voire même pour le naturopathe soucieux de son approche holistique : « Aller à la cause, de la cause, de la cause… »
4. « deinde purgare » : ensuite purifier l’organisme. La naturopathie encourage l’élimination des surchages toxiniques en optimisant le fonctionnement des émonctoires (intestins, foie, poumons, reins, peau…).Nous verrons ensemble sur ce point qu’il y a autant de façon de proposer une détoxification que d’individus. Etre accompagné est essentiel car tout le monde ne peut bénéficier d’une « détox ». Tout est question de terrain et de force vitale.
5. « docere » : enseigner, transmettre. Ici prend tout le sens du rôle d’éducation à la santé qui incombe au naturopathe.
C’est John H. Scheel en 1895 qui est à l’origine du mot « naturopathie » qui vient de deux mots anglais « nature » et « path » : « le chemin de la Nature » ou la « voie de la Nature ».
Cette appellation de « naturopathy » a été enregistrée pour la première fois aux USA en 1902, puis enseignée et diffusée à New York par Benedict Lust.
En France, Pierre-Valentin Marchesseau proposa une synthèse des différents courants hygiénistes américains (Tilden, Macfadden, Shelton …) et européens (Kneipp, Kuhne, Salmanoff, Carton, les frères Durville,…).